Le blog de Le Vilain Johannais

Comme chaque matin, il se leva à six heures trente précises et enfila ses charentaises. Il marcha d'un pas décidé vers la cuisine, ouvrit le réfrigérateur, en sortit la bouteille de jus d'orange et se servit un verre de boisson glacée. Il alluma la cafetière...

Pa 'vezen o sellout ouzh ar mor, A-wechoù em eus c'hoant da redek Etrezek e zivrec'h 'zo digor, 'Vit beuziñ va glac'har pemdeziek. Pa 'vezen 'krec'h un tornaod uhel, A-wechoù em eus c'hoant da lammat, Evit drailhañ ouzh dremm ar rec'hell Poan em c'halon...

...et ni l'un ni l'autre ne veut reconnaître qu'il est l'image la copie immatérielle ils se fixent un même air de défi dans le regard comme pour faire fléchir le rival sans espoir de succès car ils ne sont qu'un un seul être dédoublé et tant qu'ils ne...

Laisse, laisse, laisse-moi Partir. Ne me retiens pas, encourage-moi D'un sourire. Depuis longtemps tu me vois Souffrir ; Les jours, les nuits à, dans mon lit étroit, Dépérir. Certes mon coeur bat, Certes je respire, Mais je ne vois pas, Ni ne puis ouïr....

Allongé dans l'herbe verte, la tête contre le tronc de ce magnolia, je réfléchis. Le ciel est gris, désespérément gris. Pas la moindre trace de noir, pas la moindre étoile à l'horizon. Par chance, le ciel était dégagé lors des soirs à étoiles filantes....

Je contemple un monde merveilleux. Des couleurs partout, un silence sourd. Et ça bouge ! Me voici immergé sous l'océan, face à un fond marin perçu à travers l'eau turquoise. Mes cheveux sont en suspension autour de moi, je les sens onduler au gré du flux...

Je marche dans l'ombre, errant dans mes ténèbres ; l'orage au-dessus, la rage en dedans, tout de mort paré. La cravate de chanvre me sied à ravir ; le rouge de mes poignets jure mortellement avec le blanc de mes bras. J'ai froid. Je sens un liquide chaud...

{Sur l'air de Petit garçon de Graeme Allwright} Son manteau noir L'env'loppant Seul' dans le soir Les cheveux au vent Elle boitille Fragil' mais tient bon Elle vacille Tu l'aperçois de ton salon Ton sang se glace Au milieu de la place La sorcière s'est...

La vie commence comme Un morceau de violoncelle. Véritablement vive et vigoureuse, E lle fait des vrilles ; Elle vogue au gré des vagues ; Elle vole au gré du vent. E n son milieu, des péripéties. On y peut ouïr des trilles, Des cris de colibris qui s'égosillent....

Mademoiselle, d'où vous vient cet air songeur ? A quoi donc rêvez-vous, le regard dans le vague ? Rien que pour que vous m'accordiez une pensée, Il me vient à l'esprit de saisir une dague Et, en vous contemplant, me transpercer le coeur.